La coutume d’Olentzero en Iparralde est très récente. On dit que dans le village de Sara, au début du XXe siècle, le charbonnier était honoré la nuit de Noël, mais rien d’autre. Sachant que Lesaka, la ville principale d’Olentzero, était liée à l’évêché de Bayonne jusqu’au Moyen-Âge, on suppose que la figure d’Olentzero avait une certaine place en Lapurdi et peut-être
Cependant, dans tout le Pays Basque Nord, il n’existe aucune information ou recherche sur ce sujet. Nous parlerons donc ici de la refondation des Hun, qui est une refondation liée à la création des ikastolas.
Olentzero, ami de la première dame
En 1967, Libe Goñi, originaire de Lazkao, est appelé à Bayonne pour prendre en charge la première classe de l’Ikastola de Iparralde. Plus tard, l’Ikastola a été plantée à Arrangoitz et le premier Noël, Olentzero est apparu sur la place Arrangoitze et les années suivantes dans les quartiers environnants. C’est la première apparition d’Olentzero dans les temps nouveaux.
Après la création de l’Ikastola, Olentzero a voyagé de classe en classe dans le lieu qu’occupait Bizar Xuri pour glorifier et remplacer les enfants basques lorsque les vacances de Noël ont fondu. Si nous parlons d’une barbe blanche, il n’y a pas longtemps qu’il a réalisé l’endroit d’où nous le connaissons.
Dans les années 60, il est devenu le décorateur de cadeaux d’enfants avec la télévision et le pouvoir de la convention. Auparavant, c’était l’enfant Jésus qui tenait ce rôle, un humble enfant Jésus, proportionné à l’humilité des dons, au point que Bizar Xuri est devenu le symbole de la prospérité et aussi de l’excès.
Olentzero ganat itzulen genen. En Iparralde, le savoir du charbonnier s’est dispersé au point que le magnat des ikastolas s’est développé lentement, ayant d’autres voies amicales, des groupes de danse et de chant. L’un des premiers est le groupe culturel basque Akelarre, d’Hendaye, qui s’est rendu sur la place de la République le 24 décembre pour honorer la poupée Hunen par des chants et des danses, il y a 36 ans, qui a également été repris par le groupe Begiraleak de Donibane Lohitzune. En 1974, le premier Olentzero, le brûleur à charbon, a été célébré à Bayonne et honoré par la couronne Angelu, en chantant dans les rues l’Errobi Kantak, un samedi de Noël.
Des classes à la rue
Désormais, tous les villages et villes de Lapurdi, y compris certains sur les rives de l’Aturri (c’est-à-dire la zone la plus défavorisée), retirent Olentzero des ikastolas et autres écoles, généralement à la fin de la semaine de Noël, qui est le moment où l’école se termine. Souvent, un homme accompagne l’âne d’Olentzero en eremait. S’il a du charbon, mais surtout il distribue des bonbons, et parfois les deux, comme à Bayonne, pour nous rappeler que la vie a deux visages. Baxe apparaît en Navarre dans les centres urbains et à Zuberoa au Maule à l’occasion.
Au moment de Noël, il est dans les journaux, les radios et les télébillets quand il veut dans les langues de l’image et de la bouche. Par exemple, les stations de radio basques accordent une heure par an aux enfants pour faire leurs demandes de cadeaux, et cette heure est trop courte. Mais dans les magasins, les lieux publics et les maisons, il apparaît dans quelques-uns, ne survolant pas l’hégémonie de Bizar Xuri. Commerce
Les références sont comme celles de n’importe quelle autre région de France, sachant que beaucoup plus sont les portes de certaines marques que l’on peut voir dans toutes.
Depuis 40 ans, Olentzero est dans la rue depuis le début et n’a que des amis et des sympathisants, grâce à la force des ikastolas et des classes publiques et privées basques, que les groupes culturels ont constitués depuis leurs débuts. Mais il a un grand défi dans le passé, l’assimilation de la société et surtout à la période de Noël, l’acquisition d’entreprises et d’institutions publiques qui provoquent l’utilisation des personnes. Mais qui pourrait se passer longtemps d’un homme aussi sale, mal appris et maladroit, ami des enfants ?
On ne sait que peu de chose sur l’existence d’une tradition autour d’Olentzero durant les siècles précédents dans les provinces de Soule, Basse Navarre et Labourd. Tout juste dit-on qu’il était honoré à Sare au début du 20 ème siècle. En Iparralde il faut parler de la renaissance de la tradition d’Olentzero à partir de la fin des années 60, avec la venue de la première andereño d’Ikastola, Libe Goñi de Lazkao. Dés qu’elle commença sa classe à Arcangues, elle lança le premier Olentzero d’Iparralde sur la place du village et c’est ainsi que sa tradition se développa en même temps que les Ikastola. Il remplaça de fait le Père Noël à l’approche de Noël. Les groupes de danses et de chants le mirent en avant, par exemple le groupe Akelarre d’Hendaye qui défile depuis 36 ans sur la place de la République en son honneur. Citons également le groupe Begiraleak à St Jean de Luz, et les choeurs Adixkideak ou Errobi Kanta qui accompagnérent les premiers Olentzero de Bayonne.
Maintenant dans toutes les villes et chefs lieux des cantons, Olentzero défile la plupart des fois le samedi avant Noël, c’est à dire le jour de la sortie des classes. C’est souvent un homme accompagné d’un âne qui joue le rôle du charbonnier et il distribue des bonbons mélangés à du charbon quelquefois. Durant cette période, la presse écrite, les radios et même la télévision y font référence mais il n’est toujours pas présent dans les lieux publics et dans les devantures des magasins où le Père Noël tient le haut du pavé. Mais qui pourra résister encore longtemps à cet ami des enfants rustre et sale ?